Bulletin 4

Le développement économique

Notre commune manque d’une zone d’activité économique équipée permettant à des investisseurs locaux (TPE/PME) de s’y installer.Selon une étude réalisée par IDELUX en février 2015, l’équipement des terrains situés en zone industrielle au plan desecteur à la sortie de Saint-Léger (dans la direction de Virton) sont difficilement aménageables en raison de diversproblèmes : sécurité d’accès, gestion des eaux, Natura 2000,etc. L’intercommunale a proposé de solliciter la reconnaissance d’une petite zone située « au fourneau Lackman » à l’entrée de Saint-Léger, à l’arrière de l’usine Varodem, dans le prolongement du service communal des travaux et du parc à conteneurs qu’il faudra s’habituer à appeler Recyparc. À l’initiative de notre groupe, en collaboration avec l’échevin des affaires économiques, une réunion de travail a été organisée avec une société spécialisée en aménagement du territoire afin de structurer la démarche à entreprendre.En accord avec le Gouvernement Wallon, le conseil Communal, en date du 27 décembre 2016, a décidé de confier à unbureau agréé une mission d’établissement d’un plan communal d’aménagement révisionnel (PCAR).Pour permettre l’exécution de cette démarche : études, enquête publique, accord des différentes instances wallonnes…,un délai d’un an à un an et demi est nécessaire. 

Extension de la sablière de Châtillon

Notre groupe a été particulièrement attentif à l’évolution de la demande d’extension du périmètre d’exploitation de la sablière de Châtillon portant sur 27 Ha introduite à la Région Wallonne par la Sprl Lannoy. Le conseil communal a approuvé cette demande en septembre 2013.
Il devenait urgent que le Gouvernement Wallon marque son accord sur cette extension qui nécessite une modification du plan de secteur pour assurer la pérennité de cette exploitation bien nécessaire à plus d’un titre.
– Répondre aux besoins en sable de qualité du secteur de la construction.
– Maintenir l’emploi (6 ETP) affecté à cette activité.
– Perpétuer les recettes générées par cette exploitation pour les finances communales : 250.000€ par an en moyenne durant les cinq dernières années. Nos nombreux contacts avec l’administration de la Région Wallonne et nos démarches directes auprès du Ministre Carlo di ANTONIO ont abouti. Nous venons d’apprendre que le Gouvernement Wallon a approuvé en date du 24 mai 2017 l’avant-projet de modification du plan de secteur.
La procédure n’est pas terminée, mais elle est bien engagée.
Il reste maintenant à définir les termes précis du per-mis unique de façon à ce que l’exploitation économique de la sablière, le rythme de prélèvement du sable, la conservation de la nature et le développement de la biodi-versité continuent à y faire bon ménage.